Dans le sac des femmes

Le sac à main, un sujet pas si accessoire ! Jean Claude Kaufmann (sociologue spécialiste de la vie quotidienne et de la problématique de l'identité) lui a dédié un livre de 252 pages, qui parait le lendemain de la journée de la femme donc le 9 mars (beau cadeau). Voici un extrait de la présentation de l'éditeur : "Le sac n’est pas un objet ordinaire. En plongeant dans ses profondeurs, ce livre nous révèle un univers immense et fascinant où le cœur de l’intime et les vérités secrètes croisent les images de soi qu’on rêve d’afficher ..." Oui effectivement ce sac est sans fond ! Qui à part vous peut y trouver quelque chose, et encore !!! 

Mieux comprendre les comportements féminins en analysant le contenu de leur sac à main. C'est régulièrement un sujet des magazines féminins où l'on demande à un psy d'analyser la personnalité de celle qui a bien voulu tout déballer ! Une grande inconnue ce grand cabas, cette mini pochette.... un mystère pour les hommes. Du zieutage plutôt que des réponses  au travers de grandes exhibitions matérielles "Du Sac" sans grands commentaires sur un blog maintenant bien connu des trendy bloggeuses et bloggeurs à sacs ! http://le-sac-des-filles.over-blog.fr/ . 

Un peu voyou aussi, le photographe Pierre Klein aime plonger dans l'intimité de notre compagnon à hanses dans son exposition “Elles vident leur Sac” déjà présent en septembre 2010   au salon du Panthéon et jusqu’à demain au 31 mars (son succès joue les prolongations, merci Mr Klein;-) au même endroit . Ses grands formats sont le résultat d'un étalage de centaines d'objets féminins, appartenant à des femmes qui ne cachent pas leur plaisir de s’exposer. 

De toutes les formes, de tous les styles, notre sac à main c'est presque toute notre vie : bric à brac ou kit de survie, on le trimbale partout et la façon dont nous le portons en dit long, dit-on ! Sur la hanche, sur le bras ou juste au bout des doigts, It bag ou vieille besace, on est perdue sans lui. Cet intérêt qu’il suscite ces temps ci mérite sans doute que nous nous posions deux ou trois questions ou au moins celle là : ai-je besoin de vider mon sac ? S'alléger ou garder son mystère, moi j'ai choisi !